Adam est né à Taipei sur l’île de Taiwan, son père est un écrivain et critique d’art très populaire dans le milieu, quand à sa mère, elle est professeur de littérature française dans une prestigieuse université de Taiwan. Trimballé de diner mondain en expositions, voyageant entre Paris, Taipei, Pékin, Tokyo, New York, Seoul, le jeune garçon eut très tôt un rapport à l’art et au monde plutôt particulier. Très vite il sentit que le poids du nom de sa famille serait un frein à son propre épanouissement, ainsi il lui arrivait souvent de mentir à ses amis sur sa vie, sur sa famille, mais toujours la réalité se faisait savoir. Ainsi on le considéra durant toute sa primaire comme un mythomane chronique, ce qui lui valut plusieurs rendez-vous chez un psychologue maladroit et risible, qu’Adam réussit à mettre dans sa poche en quelques jours, et qui le laissa tranquille, affirmant à ses parents que tous cela était du à un changement d’environnement trop brutal durant ses voyages.

Adam grandit plutôt tranquillement, ne se faisant remarqué que pas ses petites excursions dans les toilettes des filles lors des récréations, il n’en était pas moins un élève brillant, bien que quelque peu dissipé.
Ce fut que bien des années plus tard lorsqu’il rencontra un reporter international revenant d’Inde chargé de souvenirs et de photos, amis d’université de sa mère, qu’Adam découvrit sa passion, le journalisme, il se renseigna durant plusieurs années sur le moyen de devenir le plus grand journaliste international qui soit. Touchant à tout, radio, journaux, télévisions, il commença à se perfectionner grâce aux clubs de son lycée et à un petit job de chroniqueur sur une net radio pour les jeunes « branchés » de Taipei. Son émission remporta un petit succès, notamment grâce à ses chroniques artistiques touchant autant à la musique, qu’au cinéma, à la photographie, à la danse, ou bien encore à la peinture …

Son diplôme en poche il décida de quitter Taipei pour faire le tour de l’Asie, emportant uniquement un sac à dos remplit de vêtements divers et son appareil photo. Il commençât par la Corée, puis le Japon, la Thaïlande, le Vietnam, la Chine etc …
Ce voyage fut d’autant plus enrichissant que pour la première fois de sa vie, il put faire les choses par lui-même, sans que l’influence ou le nom de ses parents ne le précédent. Il prit des centaines de photos et commençât avec autant d’assiduité que possible la rédaction d’un journal retraçant chacun des jours important qu’il vivait.

Quelques mois plus tard il revient au pays natal, la brochure d’un établissement particulier en main, celui d’une université regroupant des étudiants Japonais et Coréens sur une île au beau milieu de la mère du Japon. Il s’inscrivit seul, prit un billet d’avion et passa un test linguistique avant d’être accepté, son habilité en Japonais, Coréen, Mandarin et anglais fut salué, et il obtient rapidement des notes excellentes à l’examen d’entrée.
Cachant ses origines familiales, cachant son voyage, mais aussi ses capacités intellectuels autant qu’il pouvait, Adam n’est vraiment pas décidé à rentrer dans l’élite, préférant largement faire la fête, collectionner les filles, service de moto-taxi de manière plus qu’illégale aux élèves de UmiSeom et profiter de la vie autant de temps qu’il le peut.