Sasuke est née dans une famille très simple. Sa mère est femme au foyer et son père est un technicien à domicile. Ce dernier compte beaucoup sur les études de son fils, qui luia un gout particulier pour l’informatique. Sasuke peut se montrer comme un geek, il peut passer sa vie sur un ordinateur. Pourtant il a également une vie sociale, des amis et bien sûr ses cours. Une fois son diplôme en poche, il rentre à l’université et avec de très bons résultats. En première année, il parvient à faire quelque chose d’incroyable. Il rentre dans les dossiers informatique de l’établissement pour modifier les notes de ses proches et de tout ceux qui en ont besoin. Il n’y avait qu’à lui demander. Grâce à ça, il a gagné en popularité, et ne s’est jamais fait coffré. Cependant, l’année d’après, des nouveaux élèves arrivent dans l’établissement et lui chourent sa notoriété : des élèves qui rentrent dans l’Elite. Un jour, il a une discussion très serrée avec un membre, Tarushi Run. Quelqu’un l’avait informé de ses activités néfastes. Il ne menace pas de le dénoncer mais lui met un savon qu’il n’a toujours pas oublié. Sur le coup, Sasuke rentre dans une colère noire et tente d'agresser physiquement le membre de l'Elite, mais manque de bol, son meilleur ami le défend et lui met une raclée devant tout le monde. A cause de cette histoire, il ne lui reste plus rien. Sauf son ordi. Depuis, il veut se venger de ces dix personnes qui lui ont tout volé.

Kyo est né dans un petit quartier à Tokyo. Lorsqu’il eut 7 ans, son père l’abandonna lui et sa mère, leur laissant toutes ses dettes de jeux. La mère dut alors commencer à travailler afin de rembourser, tout en prenant soin de son fils. Mais quand Kyo arriva au Lycée, elle tomba malade. L’adolescent commença à travailler pour remplacer sa mère, mettant ses études de côté. Après quelques échecs, il arrive enfin à l’université, mais il faut dire qu’il a vraiment été poussé par sa génitrice. Nombreuses sont les fois où il disait vouloir arrêter ses études. Comme il redoubla sa première année de fac, il perdit les bourses, et devant le chagrin de sa mère, il décide de demander au Directeur de lui laisser une dernière chance. Ce dernier lui fait une proposition : afin de continuer sa formation, sans paiement, il faudra qu’il travaille dans les locaux de l’université. Ménage, cuisine et le reste, c’est un homme à tout faire. Mais s’il fait mal sa tâche, Kyo sait ce qui l’attend. Voilà l’explication sur son comportement : n’ayant pas de véritable repère, et surtout une mère malade sur les bras, Kyo ne sait plus comment gérer ses émotions et fait n’importe quoi de sa vie. Il a de sérieux soucis avec la police : fut un temps le jeune brun commençait à voler pour pouvoir manger et prendre soin de sa mère… Il déteste les membres de l'Elite, car sous leur richesse et leur popularité, ils ne se rendent pas compte à quel point est-ce que la vie peut-être dure pour d'autres.

ChoKyun vient d’une famille très aisée, possédant un cabinet d’avocat de renom internationale. Il fut choyé par son père, sa mère malheureusement mourut en couche. Rien à dire sur son enfance, des hauts des bas, rien de transcendant. Par contre, à l’adolescence, il découvrit qu’il avait un demi-frère plus âgé ! Il tenta de se rapprocher de lui, mais la différence d’âge était trop importante et ils n’avaient pas du tout été élevé pareil, lui était dans le luxe alors que ce n’était pas le cas pour l’autre. ChoKyun prit ce mensonge comme une trahison, son père avait sciemment décidé de lui cacher l’existence de son frère.
Depuis ce jour, il n’a plus confiance en celui qu’il appelle désormais « L’autre ». Tout bascula, l’école, les fréquentations, les disputes se multiplièrent, des fugues aussi. Lassé, ne sachant plus quoi faire, Jang-sshi envoya son fils en pension ce qui ne fit qu’aggraver la situation. Réussissant quand même à avoir son diplôme, il refusa d’entrer à l’université. Son père le menaça alors de l’envoyer à l’armée… Il accepta de poursuivre ses études en droit internationale. La première année fut catastrophique et c’est la nouvelle compagne du père qui conseilla à ce dernier d’inscrire à l’Umi Seom University. Il s’y ferait des amis de la haute-société et quitterait les voyous qui le tirent vers le bas.
D’accord, il a des camarades de son statut, mais cela ne l’empêche nullement de continuer à ne pratiquement rien faire, juste le minimum vital pour rester au même niveau que ses amis. Il ne cherche pas les embrouilles, mais il ne faut pas longtemps pour qu’il s’enflamme. Chose inattendue chez une personne comme lui, il n’est pas rare de le voir trainer à la bibliothèque, à la recherche d’un livre à bouquiner dans un coin au calme… Avec ses lunettes sur le nez, il a l’air d’un élève modèle…

Qui aurait pu prévoir qu’un garçon comme Rui entrerait un jour dans une école comme Umiseom University ?! Issus d’un milieu social très pauvre de Sapporo au nord du Japon, le jeune homme comprit très vite que s’il voulait faire sa place dans la société ça ne se ferait pas par des moyens légaux. Enchainant depuis très jeune les petits boulots, devant subvenir aux besoins d’une petite sœur asthmatique, devant affronter une mère alcoolique et un père absent cinq jours sur sept. Rui commença à trainer avec ses collègues de travail plus âgés que lui. Il rentra de moins en moins souvent chez lui, allant même jusqu’à abandonner sa petite sœur à son sort la laissant seule des nuits entières chez eux. Mais malgré tout cela le garçon n’abandonna pas l’école, bien décidé à leur prouver à tous qu’il n’était pas un crétin de « bimbo ». Rui entra dans un lycée au niveau moyen, mais s’en sortit avec les honneurs des le premier semestre. Il s’acheta un appartement ou il y fit loger sa sœur. Peut de temps plus tard il trempa les pieds dans la mafia locale en effectuant quelques missions plutôt bien rémunérés dans le secteur, et lui assurant une paix totale dans le quartier mal famé ou il avait acheté son appartement.
Il termina ses études, travaillant avec plus ou moins de régularité pour les Yakuzas, sortant toujours plus, buvant et fumant toujours plus. Ce fut l’année précédent son entré à Umiseom que survint un accident qui déforma son visage. Alors qu’il travaillait dans un petit restaurant spécialisé en ramen à base de poulet, sa mère le reconnut et alors qu’elle était saoule, lui lançât un bol au visage qui coupa l’arrête de son nez et le brulât. L’hôpital pu guérir la coupure, mais assura que la cicatrice du à la brulure ne partirait jamais. Depuis Rui porte un bandeau en permanence sur le nez, refusant de montrer aux autres que sa mère avait finit par laisser une marque sur lui.
Cherchant un moyen de partir de ce trou à rat, Rui demanda de l’aide à la mafia pour se faire accepter dans une certaine université prestigieuse se trouvant dans la mer du Japon. Il laissa sa sœur aux soins d’une très bonne amie à lui et partit. En échange, il lui arrive encore de rendre quelques petits services à la mafia locale, ou bien de devoir retourner sur l’île du Soleil levant afin d’effectuer quelques « courses ». Mais avant tout il compte bien sortir d’ici son diplôme en poche et après avoir mis toutes les filles de l’école dans son lit.

Née de père inconnue, c’est ce qu’il y a de marqué sur l’acte de naissance de la jeune fille. Née à Bangkok, d’une mère Thaïlandaise pur souche, issus d’une famille bourgeoise, la petite Yindee fut élevée par sa grand-mère, d’une dureté extrême et ne portant aucune affection à sa petite fille. Quand à sa mère, Yindee n’a que très peu de souvenirs d’elle enfant, car cette dernière à préférée s’enfuir en laissant sa propre fille, née d’une relation sans lendemain avec un étranger de passage pour affaires. Bien qu’intelligente et plutôt débrouillarde, la vie de la jeune fille fut un enfer à l’école, moquée par les autres élèves car elle n’avait ni mère, ni père, ressentant déjà très jeune une attirance plus prononcé à l’égard des petites filles que des petits garçons, elle dut quitter le milieu scolaire très rapidement. Naviguant de pensionnats en pensionnats, elle fut renvoyé de plus de cinq établissements, les raisons furent diverses, violence, consommations de substances illicites. A l’âge de seize ans elle s’enfuit de son dernier pensionnat en date et se mit en tête de partir à la recherche de son père. Elle retrouva sa trace grâce au journal intime de sa mère, qu’elle avait dérobé à sa grand-mère à l’âge de dix ans. Son géniteur n’était autre qu’un haut fonctionnaire d’état américain, qui officiait à l’époque de sa naissance comme transporteur en charge des ambassadeurs. Lorsqu’elle fit connaître son existence à ce dernier, elle ne reçut aucune réponse positive, aucune marque d’affection. Elle tomba donc un peu plus dans la drogue et certains domaines illicites.
Mais la jeune fille fut sauvée du gouffre grâce au retour de sa mère, celle-ci réapparut lors de la mort de la grand-mère de Yindee, et bien que honteuse, elle reprit en charge l’éducation de sa fille. Bien qu’elles n’arrivèrent pas à régler les problèmes de drogue de l’adolescente, Yindee réussit à obtenir d’excellent résultat lors du teste d’entrée d’une prestigieuse université Coréano-japonaise, comme elle en avait toujours rêvé. Travaillant plus dur que les autres afin de rattraper son retard et de compensé les effets de la drogue sur son organisme, assumant pleinement sa sexualité, et fière de ses origines qu’elle avait pourtant eu tant de mal à assumer, Yindee à maintenant mais sa place quelque part, et elle compte bien devenir quelqu’un d’important à l’avenir.